Après dix années de refus de publier des données clés de son analyse de la destruction du World Trade Center 7 (WTC7), le National Institute of Standards and Technology (NIST) a publié une nouvelle FAQ (foire aux questions) sur son site Internet, soutenant l’idée que cette publication « pourrait compromettre la sécurité du public ».
La FAQ renouvelle les rejets, par le NIST et le Ministère du commerce, de plainte et de requêtes en vertu de la Loi sur la liberté d’informer (FOIA) :
« L’information retenue comprend des modèles détaillés de liaison structurelle, qui ont été validés en fonction d’événements réels et qui fournissent donc des outils pouvant prédire l’effondrement d’un bâtiment. L’information comprise dans les dossiers retenus est précise au point de pouvoir être utilisée pour planifier la destruction d’autres bâtiments de même construction. »
Le NIST a publié la FAQ en réponse à plus de 170 militants qui, à l’incitation d’AE911Truth, ont contacté le directeur du NIST, Walter Copan, pour lui demander d’annuler les “Conclusions sur la sécurité du public”. Le NIST ayant refusé, les militants ont à nouveau, poussés par AE911Truth, écrit à Copan pour lui demander « Comment les terroristes ont pu exactement, à partir de ces données, inventer les moyens de détruire les immeubles. » Mais la FAQ ne fournit pas de scénario plausible de la façon dont ceci a pu se passer.
Au lieu de cela, la FAQ signale une décision du 7 avril 2011 prise par le Tribunal de grande instance américain du District de Columbia confirmant les conclusions du NIST —comme si le Tribunal de grande instance pouvait rendre les prises de position du NIST scientifiquement et éthiquement justes. Les tribunaux fédéraux sont connus pour leur grande complaisance face aux décisions d’agences gouvernementales de classifier de l’information. La norme de droit appliquée, fut que l’explication donnée par le NIST n’avait besoin que d’être « logique » et « plausible ». En réalité elle n’est ni l’un ni l’autre, mais il ne fallait pas attendre que le tribunal soit défavorable au NIST.
Il en ressort que, onze années après la publication par le NIST de son rapport sur le WTC7 —avec son enquêteur principal, Shyam Sunder, exhortant le public à « comprendre que ce [qu’ils ont] dit est bien étayé scientifiquement. »— l’agence n’a pas publié un seul document ou dossier à l’appui de ce qui constitue une erreur initiale : un scénario de destruction de l’immeuble compliqué, tiré par les cheveux et désormais discrédité.
Après qu’un partisan d’AE911Truth a approché le directeur Copan lors d’une manifestation de l’automne 2018 et que le NIST a demandé quelle information il voulait, Richard Gage a écrit à Copan de la part de cette personne, demandant tout document actuellement non interdit de publication et qui prouverait le déplacement de la poutre A2001 sur le poteau 79. (Ceci étant l’affaiblissement structurel allégué, que NIST a proposé après cinq années passées à se creuser la cervelle et dont nous sommes censés croire qu’il a déclenché une réaction en chaîne de type Rube Goldberg. Réaction qui en quelques secondes a transformé l’immeuble en une parfaite pile de gravats). Mais Copan n’a pas répondu à Gage.
Avec cette dernière FAQ, il est désormais bien visible par tous que le refus du NIST de publier les données clés de son enquête sur le WTC7, n’est pas fait pour protéger la sécurité publique, mais pour protéger son analyse d’un examen indépendant. Il est certain que si le NIST croyait que son analyse était correcte et loyale, il en aurait depuis longtemps rendu publiques toutes les données —comme les chercheurs de l’University of Alaska Fairbanks (UAF) l’ont fait avec leur étude de quatre ans sur le WTC7.
Tandis que le NIST a résisté aux appels toujours plus nombreux à la transparence et à l’honnêteté, il est bien sûr que la pression continuera à monter, avec le rapport final de l’UAF dont la publication est imminente.
Si vous êtes architecte, ingénieur ou scientifique, nous vous encourageons à communiquer au directeur Copan (e-mail: This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it., avec copie à This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.) vos réflexions sur la manière dont le NIST peut faire machine arrière et entrer dans un réel dialogue scientifique à propos de la critique de son rapport sur le WTC7.